Et si cela s’était passé chez nous… Que doit faire l’employeur qui est informé de faits de harcèlement au sein de l’entreprise ?

L’actualité récente a été marquée par des accusations de harcèlement portées à l’encontre du célèbre présentateur télé Denis Brogniart (https://www.francetvinfo.fr/economie/medias/propos-humiliants-coleres-le-presentateur-denis-brogniart-presente-ses-excuses-apres-avoir-ete-mis-en-cause-par-des-collaboratrices_5627768.html).

Et si cela s’était passé chez nous ?

📺  Imaginons … une grande chaîne télé belge débauche Denis B., un animateur vedette français venu s’exiler en Belgique en raison de son amour inconditionnel pour les moules-frites 🍟.

🤬 Rapidement, des bruits courent sur des « colères humiliantes » dont se rendrait régulièrement coupable l’animateur envers plusieurs membres de son équipe. Un travailleur est venu s’en plaindre auprès de la responsable des ressources humaines.

Informée, la direction, qui prend ces accusations très au sérieux, se demande que faire, et a le réflexe d’appeler Yelaw 📞

 Lors de notre call, nous conseillons à la chaîne télé de procéder comme suit :

1️⃣ Expliquer au travailleur venu se plaindre de la situation qu’il a la possibilité de s’en ouvrir auprès de la personne de confiance ou du conseiller en prévention-aspects psychosociaux (dont les coordonnées sont normalement reprises au règlement de travail). Le travailleur aura la possibilité de demander une intervention psychosociale formelle ou informelle. S’il introduit une demande formelle, il sera protégé contre le licenciement.

2️⃣ Vu la gravité de la situation et le caractère « collectif » des plaintes, nous conseillons également de contacter le conseiller en prévention-aspects psychosociaux afin de lui demander de réaliser une analyse des risques spécifiques de la situation.

3️⃣ Nous conseillons en outre à la direction d’entendre Denis B. afin de lui exposer que des accusations sérieuses le concernant ont été émises, et qu’une analyse a été demandée au conseiller en prévention-aspects psychosociaux.

Durant cette enquête, il serait judicieux de convenir avec Denis B. d’une suspension temporaire de ses activités. Si Denis B. refusait, l’employeur pourrait alors prendre les « mesures conservatoires nécessaires ». Ces mesures peuvent par exemple consister en un aménagement temporaire de la fonction, un aménagement temporaire de l’horaire, etc. (la prudence restant de mise, l’employeur ne pouvant normalement pas modifier unilatéralement les conditions de travail de manière importante …).

4️⃣  A la question de la Direction de savoir s’il ne faut pas d’ores et déjà procéder au licenciement pour faute grave de Denis B., nous conseillons d’attendre les résultats de l’analyse, sauf si des faits graves (violence physique, menaces, …) ont déjà été portés à la connaissance de la direction, et que celle-ci est en mesure de les prouver.

Nous attirons l’attention de la Direction sur l’importance de respecter dans ce cas le délai de 3 jours ouvrables prenant cours à dater de la connaissance certaine des faits par l’employeur.

Yelaw sur LinkedIn : Propos humiliants, colères… Mis en cause par des collaboratrices, le…

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